Hier dans la rubrique dernières nouvelles en date du 19 mai, je me tassais bien profondément en dedans de moi sous le choc des chiffres énoncés à longueur de journées par les médias. Chiffres parfois, souvent contradictoires, on se rappelle la période du Covid, où l’on était assassiné par les excellentes nouvelles promesses de guérison bombardées par nos gouvernants afin de nous soumettre à la dictature des pharmas. De ce côté un peu de calme, enfin, bien qu’il nous faille nous préparer au prochain assaut. D’autant plus que depuis hier en France, en Italie et aux USA la variole du singe est apparue…..tous les animaux vont y passer pour nous distiller de nouvelles maladies ou épidémies. Dans le mal, l’humain n’a aucune limite. Le diable tire les ficelles, et comme marionnettiste on ne fait pas mieux.
Hier c’était le montant des milliards dépensés, offerts au dieu de la guerre qui me faisait mal. J’ai mal à ma Russie qui reste dans mon cœur avec ses artistes, ses musiciens, ses danseurs. La Russie de la littérature, pas celle des kiosques ou quais de gare, non la belle, la grande….ah ! et ses datchas et ses monuments et ses paysages et sa grandeur d’âme. Cette Russie-là fait fondre mon coeur.
Et j’ai mal à l’Ukraine, ou plutôt à ses habitants qui souffrent, qui meurent. Les raisons politiques de ce drame sont multiples et il me paraît peu judicieux de prendre partie tant les racines de ce conflit sont profondes et datent….1914, 2ième guerre mondiale, la Crimée….? Cela est trop complexe.
Et je me rappelle quant à deux reprises lors de mes voyages en Roumanie j’ai longé la frontière Roumanie-Ukraine et quand même une fois j’ai voulu traverser la frontière m’approchant de la douane, Je me suis même mise dans la file des voitures qui attendaient le lever de barrières. Prise soudainement par une émotion de peur, presque de terreur j’ai fait demi-tour. L’ambiance était sombre, noire, pesante et m’a fait reculer alors qu’à cette époque j’étais plutôt courageuse, voire téméraire. Non, l’esprit rôdant par là, écrasant le peuple était visible sur les visages, sur les corps et dans les attitudes. C’était terrible. A l’aube des années 2000. l’émotion que j’en garde est toujours présente….celle d’un mal de vivre absolu
Et aujourd’hui ce que je ressens c’est mon mal à l’humanité. Pourquoi est-on si enclins à voir chez l’autre le défaut. Pourquoi l’autre est-il toujours le problème, la cause du conflit ? pourquoi ? pourquoi ?
Ne peut-on s’arrêter et regarder en nous-même ce qui nous fait tort, ce qui nous fait mal et en quoi nous pouvons changer, voire proposer des alternatives et offrir à notre « ennemi » un mode de faire différemment, une proposition d’un chemin autre ? et bien sûr de trouver en nous les ressources nécessaires pour nous engager dans une voie pacifiée.
Ces derniers jours j’étais en pétard et pour comble, je me suis énervée contre quelqu’un que d’ordinaire j’apprécie mais qui ne fonctionne pas du tout comme moi. Sarcastique, lançant des piques, jouant ce jeu dangereux de l’agression verbale, il me fait mal et ma sensibilité est souvent heurtée. J’ai eu joué à ce jeu. Les joutes verbales furent ma spécialité. J’en suis sortie, j’y ai renoncé car elles sont souvent initiées par des émotions, sentiments ou croyances peu clairs, cachés et je n’en veux plus.
Alors que ce soit pour les milliard mis en jeu pour faire face à Poutine, que ce soit pour les milliards de doses de vaccins mises sur le marché afin d ‘éradiquer le plus grand nombre au nom de la « santé », que ce soit pour tous les comportements déviants qui minent notre humanité, le poème de Jacque Prévert, appris pas cœur quand j’avais 10 ans me revient en mémoire : ah si tous les enfants du monde pouvaient s’donner la main, ils feraient une ronde……
et c’est pourquoi je poste la vidéo des compagnons de la chanson pour imager mon état d’âme et ne veux pas suivre Biden qui nous utilise pour jouer sa pièce à lui ! NON et NON !
Bonne journée à chacun et à tous. Cherchez le meilleur. Je m’y attache et reconnais humblement que je n’arrive que trop rarement