Elle fut trouvée, hurlant, pleurant à la mort dans une cave sordide, obscure sans aucun accès à la lumière ni à une quelconque sortie.
Passant par-là, un couple en balade l’entendirent et tentèrent en forçant l’implacable porte, fermée à clé, de créer un interstice pour l’en sortir. Elle fut extraite de cet endroit morbide.
Ils la déposèrent près d’une grosse pierre espérant par-là, attirer la mère par ses pleurs et s’en allèrent.
N’étant pas en paix après leur soirée, ils revinrent sur les lieux du crime car s’en était un ! Effectivement, elle avait à nouveau été enfermée dans ce lieu où seule la mort pouvait entrer et commettre son méfait.
A coups d’épaule, ils reforçèrent la porte à s’entrebâiller afin de l’en extraire pour la 2ième fois et l’emportèrent, certains que dans cet endroit un sale type ou une vilaine bonne femme n’avait pas la bonté de soigner un petit chat, ni le courage de la tuer proprement. Je trouve cela haïssable, pour autant qu’on puisse tuer proprement, mais cela est une autre question.
J’ai déjà tué des chats, hélas, obligée, car soumise à l’autorité parentale…, mais cela est une autre histoire, mais même si le prix fut élevé pour ma conscience, je l’ai fait et les chatons d’à peine quelques heures n’ont pas souffert.
Mais laisser une petite chatte mourir lentement de faim, de soif, de peur pendant des heures et s’obstiner à reproduire ce crime me rend violente. Je n’ai qu’une envie, aller trouver l’assassin et lui faire sa fête. Honte à lui, trouillard, couard, pleutre, poltron, lâche, dégonflé, assassin ou meurtrier ou les 2 je ne sais plus.
Peu importe la souffrance d’autrui pourvu que mes intérêts priment n’est-ce-pas ? j’aimerais bien savoir Madame, Monsieur ce qui justifiait cette agonie. Pouvez-vous me le dire ? Quelles sont, quelles étaient vos circonstances et celles de Loulou pour qu’elle dût supporter une telle angoisse et se sentir mourir progressivement ?
L’histoire est sauve. Et Loulou aussi. Pendant 3 heures, Lionel l’a massée pour lui redonner vigueur. Et chacun à son tour y compris la nuit avec Marie-Laurence, ils lui donnèrent la tétée. Battante, résolue à survivre et mieux à vivre, Loulou, petite fleur, a résolument montré ses capacités. Résilience, adaptation, courage et force, elle s’est accrochée à ses sauveteurs et à la vie.
Loulou est chez moi maintenant, elle va bien, est joyeuse, saute comme un mouton sur tout ce qui bouge.
Quelques petits problèmes à régler pour un intestin encore fragile…mais c’est si peu
L’histoire est sauve, Loulou aussi. Et ses parents adoptifs purent retourner en France le cœur tranquille.
C’est donc ce qu’on appelle un fait divers. Le 1er que je publie sur ce site.
Sans aucun doute il y en aura d’autres.